St MARTIN d' ARROSSA : LARLA SENTIER des MINES

St MARTIN d' ARROSSA : LARLA  SENTIER  des MINES 

On le nomme Sentier des Mines du Larla, parfois aussi Sentier des Mineurs.  Il s'agit d'un parcours thématique autour du Larla  sur le thème de la métallurgique sur cette montagne. 9 panneaux infos y sont placés et évoquent ce passé. Rajoutons à cela des ruines de bâtiments d'époque, ainsi que 2 entrées de mines que l'on pourra voir.
Un dépliant est disponible dans les offices de tourisme, mais on peut aussi voir le pdf correspondant
sur le site officiel des mines du Larla.

Découvrons le parcours

Descriptif
Se rendre à St Martin d'Arrossa, traverser le village , passer près du fronton, et suivre la petite route de Pikasari qui relie directement Bidarray par ce collet. Se garer au plateau d'Ondaya , point de départ du circuit. Panneau explicatif du circuit.

Du parking, commencer par suivre la petite route, puis peu avant de rejoindre une borde en pierres marrons, prendre à gauche une piste qui démarre en épingle. Suivre cette piste qui s'enfonce dans la montagne direction sud-ouest, puisque lorsqu'elle fait un virage, passer la petite barrière à gauche pour suivre un vieux chemin qui monte.
On rejoint le panneau n°1 du circuit thématique : premières métallurgies.
un sentier arrive de gauche, ce sera notre sentier de retour.
Continuer tout droit. On rejoint un collet sur le chainon du Picassary, et au pied du Zeztokokaskoa.

Prendre à présent la petite piste (cimentée au virage) pierreuse qui monte franchement direction sud-ouest . Au haut, on rejoint la borde d'Harretchéko Borda  à 625m.
Panneau n°2 : Mines anciennes

A présent, c'est un cheminement de contournement de la montagne par le coté Ouest que l'on fait. La piste est plane, nous mène à une bergerie, puis légèrement montante. La direction prend une orientation sud/sud-est. Dans le replat qui suit, on passe devant le panneau suivant.
Panneau n°3:  Premières mines - Age du fer -Antiquité.

La piste continue et est descendante. On passe près d'une bergerie.
Puis on atteint un passage où le chemin en balcon est construit. On y trouve le panneau suivant accolé au rocher.
Panneau n°4 : la mine d'Ustelegi XIX et XXeme siècle

La piste continue de descendre, puis c'est une petite montée pour passer un collet au pied du Larrango (hauteur suivante) qui nous fait passer versant Est. Au niveau de la borde d'Harotzamoko borda, coté droit sur l'arbre, un panneau informatif.
Panneau n°5 : métallurgie antique 1er siècle

On continue la descente vers le sud-est , puis changement de sens , on repart vers le nord-est.
On fera quelques virages, puis on quittera la piste principale qui vire à droite (EST) et descend, pour une autre qui part vers le nord-est et traverse une fougeraie exploitée.
Montée rude ensuite à gauche , on passe près de ruines, puis grande traversée vers le nord-ouest . On arrive dans le secteur d' Harizondo. Nouveau panneau près d' un arbre.
Panneau n° 6 : Exploitation forestière de l'antiquité au XIXeme siècle.

Après avoir traversé une zone de gros blocs, on arrive aux ruines des divers baraquements. Près de la dernière, le panneau suivant.
Panneau n°7 : le transport du minerai 1906-1914

Non loin de là, après une cabane, le panneau suivant, même sujet.
Panneau n°8 : le transport du minerai 1906-1914

Suit ensuite les entrées des mines et le panneau correspondant.
Panneau n°9 : les mines récentes 1895-1914

Après la 3ème entrée obstruée, le balisage nous fait suivre un sentier qui part sur la droite . On retombe au panneau n°1 et on retrouve le chemin emprunté à la montée.
On le redescend, on rejoint la piste, puis la route en face de la jolie borde et on regagne le parking de départ.

Outre son coté thématique, ce cheminement se fait en balcon tout autour du Larla entre 500 et 625m d'altitude. Il s'ensuit qu'il est très panoramique et nous donnera de belles vues sur les montagnes voisines et en particulier la muraille d'Iparla.
Un parcours réduit ( balises vertes) est également balisé.

Données de la randonnée   9,67 kms   D+ 440m   2h37 mn
Une trace est récupérable sur le lien  https://www.visugpx.com/dRhvAAt4IH
ou sur le lien https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/st-martin-darrossa-larla-sentier-des-mines-29011292

Les panneaux

Panneau parking : Larla Sentiers des Mines
2000ans d'histoire sidérurgique

Un site géologique exceptionnel.
La montagne Larla renferme un puissant filon de minerai de fer, le filon dit d'Ustelegi. La minéralisation qui affleure sur les deux versants du Larla,
s'étant sur une distance de 3,5 kms , depuis le ravin de Larraburu au sud-ouest , jusqu'à Pikasari au nord-est. La minéralisation comprend de la sidérite(majoritaire),
tandis que la zone exposée à la surface et les épontes du filon sont très riches en goethite.
Le filon d'Ustelegi atteint localement 15 m de puissance. Il est encaissé dans les grés roses du Permo-Trias.

L'exploitation du minerai de fer
L'exploitation du filon de Larla s'inscrit dans la durée; les travaux miniers s'y sont échelonnés sur plus de deux millénaires , depuis le IIIè siècle avant JC jusqu'à la
veille de la premiére guerre mondiale. Aux premières mines et ateliers métallurgiques protohistoriques et antiques installés aux abords du filon, à flanc de montagne,
 succédèrent d'imposants travaux miniers qui nourrirent les divers établissements métallurgiques établis dans le bassin d'Ossès  et dans la vallée des Aldudes
  ( à Saint Etienne de Baïgorry puis à Banca).
Lors de la dernière période d'exploitation du filon, 250 000 tonnes de minerai furent extraites et expédiées par voie ferroviaire .
L'année 1914 marqua la fin de l'exploitation du filon d'Ustelegi et plus globalement celle de toute activité minière dans la vallée

Les vestiges archéologiques
Les mines  exploitées pendant plusieurs siècles ont profondément marqué le paysage et la physionomie de la montagne, vestiges d'exploitations en fosses,
 tranchées à ciel ouvert , galeries et mines souterraines témoignent avec force de ce riche passé industriel.
Les vetsiges du site sidérurgique comptent encore aujourd'hui plusieurs kilomètres de travaux miniers , une soixantaine d'ateliers métallurgiques d'époque romaine,
 une usine de grillage du minerai de fer du XXeme sièlce , les ruines d'un imposant dispositif de transport du minerai par cable aérien , une dynamitière..


Panneau n°1 : Premières métallurgies
Âge de fer - Antiquité

Un site sidérurgique très ancien
Le centre métallurgique ancien installé sur les flancs de la montagne LARLA est sans aucun doute le plus imposant centre de production de fer antique
découvert au Pays basque et même au delà, dans la moitié occidentale de la chaîne des Pyrénées.
C'est aussi le site qui , à ce jour, a fait l'objet de l'étude archéologique la plus approfondie.
Les recherches menées sur la montagne à partir de 1999 se sont soldées par la découverte d'une soixantaine d'ateliers de métallurgie et de nombreuses mines,
à ciel ouvert pour certaines, souterraines pour d'autres . Le centre sidérurgique imposant puise son origine dans un passé préromain , les premières exploitations du minerai de fer
 remontant au IIIe siècles avant JC.


Les ateliers métallurgiques antiques 
Chacun des ateliers installés sur la montagne était doté d'un four , un bas fourneau dans lequel le minerai de fer extrait des mines était transformé en métal.
Le chargement des bas fourneaux en minerai de fer et en combustible (charbon de bois) est effectué par l'ouverture supérieure des fours .
Le minerai subit une transformation chimique  au cours de sa descente dans le four, pour former , en fin d'opération , une masse de fer appelée éponge ou massiau.
Parallèlement , à cette formation métallique , de la scorie  se constitue et s'écoule à l'extérieur des fours.
Produites en grandes qunatités, les scories étaient amoncelées par les métallurgistes anciens à proximité des fours.
Ces déchets métallurgiques forment d'imposants tas qui sont encore visibles dans le paysage actuel et marquent l'emplacemnt des ateliers antiques.



Panneau n°2 : Industrie minière antique
Antiquité

L'or, l'argent, le cuivre et le fer
Le Pays Basque offre une certaine richesse par la diversité et la quantité des gîtes métallifères qu'il recèle.
Les filons souvent modestes y sont particulièrement abondants .
Les populations locales ont su tirer profit de ces ressources en exploitant , dès l'Antiquité, de nombreux  gisements pour or, argent, cuivre et fer.
Les traces d'activités minières et métallurgiques passées se troyvent en abondnace sur tout le territore , depuis la vallée de la Nive jusqu'aux confins de la vallée des aldudes.
Les mines de fer du Larla ne sont les seules mines anciennes de la région.

Un foyer minier aux premiers siècles après JC
D'imposantes mines d'or occupaient les terrasses alluviales dans la vallée de la Nive , autour du village actuel d'Itxassou , sur le territoire des Tarbelles.
Les vestiges d'une mine de cuivre datant du Haut-Empire ont été étudiées plus à l'EST , à Banca, tandis que des indices d'exploitation existent aussi sur le Jara et au Munhoa.
Plusieurs mines d'argent sont connues dans la région, autour de l'antique cité d'Oiasso (Irun, Guipuzcoa) tout d'abord, mais aussi en vallée des Aldudes dans la forêt d'Haira
où d'imposants travaux miniers ont été rélisés au début du 1er siècle apres JC sur un filon de galène.
L'existence de plusieurs sites de production de fer anciens est enfin attestée en Labourd et en Basse navarre .
Parmi les différents secteurs de production sidérurgique, le site de Larla est incontestement le plus important en termes de production.



Panneau n°3 : Premières mines
Âge du Fer - Antiquité

La découverte des filons
C'est à l'Âge du Fer , aux IIIe-IIe siecles av JC qu'est découvert le puissant filon de minerai de fer du Larla.
Les tous premiers travaux d'exploitation sont menés en surface . Des fosses et des tranchées sont ouvertes sur les affleurements du filon.
Les chantiers à ciel ouvert, profonds de quelques mètres , ont exploité les parties les plus riches du filon, le chapeau de fer essentiellement composé de goethite.

Les vestiges de ces premières mines sont encore visibles au sommet du Larla ainsi que sur les crêtes de son versant oriental, jusqu'à Ohetako Borda.

Deux minerais de fer :
Le filon du Larla est un remplissage bréchique encaissé dans les grés roses ( Permo-Trias). Subvertical et d'une puissance variant de 0,10 à 15m,
il s'étend sur 3 kms de longueur selon une direction Nord 25.

Goethite: Hydroxyde de fer (FeO-OH) On la trouve à la surface et sur les épontes du filon.
Sidérite : Carbonate ( FeCO3) C'est le minerai majoritaire du filon. On la trouve en profondeur , au coeur de la zone minéralisée.



Panneau n°4 : la mine d'Ustelegi
XIXe et XXe siècles

Les mines modernes
Aux premières mines de l'Âge du Fer et de l'Antiquité  succèdent d'imposants travaux miniers souterrains modernes.
Au cours de la Renaissance, entre 1610 et 1785, au XIXe sicèle et au début du XXe sièce, l'exploitation du filon de Larla se poursuit.
Les techniques minières évoluent peu à peu , l'activité s"organise et s'intensifie.
Lors de la dernière période d'exploitation , de 1895 à 1914, la mine dite d'Ustelegi , dans le ravin de Larraburu ( en contrebas du chemin) est particulièrement importante .

Ici le filon de sidérite est exploité par la méthode des chambres magazins: trois niveaux horizontaux  sont tracés, débouchant en surface vers les installations de transport ,
 puis une série de cheminées verticales est percée au plafond de ces trois galeries. Les zones circonscrites par les galeries et les cheminées sont ensuite abattues en remontant,
  les mineurs travaillant debout, sur le minerai abattu. Lorsque le colume stocké dans la chambre est assez important , il est évacué par le liais d'une trémie ouverte à la base de la chambre.





Panneau n°5 : Métallurgie antique
Ier siècle

L'atelier Harotzainekoborda
Les recherches archéologiques ont révélé qu'au 1er siècle ap JC , un atelier métallurgique était installé sur le col Harotzainekoborda.
L'atelier était un site de plein air, dont l'espace de travail était doté de modestes constructions sur poteaux en bois.
Il comportait un bas fourneau dans lequel les métallurgistes anciens produisaient du fer et un foyer d'affinage qui servait à épurer le métal brut.
Le site produisait du fer affiné mais aucun objet n'était façonné sur place . Le métal produit à Larla était acheminé vers des forges pour la fabrictaion d'objets en fer ( outil, armes, clous, couteaux..).
On estime que 18 tonnes de déchets métallurgiques , des scories , ont été produites sur le site Harotzainekoborda, qui correspondent à environ 6 tonnes de fer.
60 ateliers de ce type ont été découverts, dispersés sur les flancs de Larla. 2000 tonnes de fer auraient été fabriquées sur la montagne entre le IIIe siècle av JC et IIIe siècle ap JC.



Panneau n°6 : Exploitation forestière
de l'antiquité au XIXe siècle

La déforestation du Larla
La montagne du Larla est aujourd'hui couverte de landes herbeuses à fougères aigles et ajoncs d'Europe .
Quelques lambeaux de forêt de chênes et de châtaigniers subsistent encore localement, comme à Haritzondo, mais l'ensemble de la montagne a connu une déforestion massive.
Cette transformation de la couverture végétale doit vraisemblablement être mise en relation avec le développement des mines et de l'activité métallurgique.
Les divers traitements auxquels était soumis le minerai à la sortie de la mine contribuèrent en effet à la déforestation de Larla.
L'alimentation des fours antiques en charbon de bois de chêne amorça un processus de déboisement dès les premiers siècles de notre ère, tandis qu'à l'Epoque Moderne, l'exploitation forestière se poursuivit.
Au début du XIXe siècle , le minerai était grillé dans des fours en entonnoir construits dans le ravin de Larraburu, au débouché de la mine (versant ouest).
Le manque de bois contraignit les exploitants à alimenter leurs fours avec de la bruyère.
Les réserves en bois de Larla étaient épuisées.



Panneau n°7 : Le transport du minerai
1906-1914

Au début du XXe siècle ,l'exploitation du filon de sidérite de Larla voit la mise en place d'importantes infrastructures facilitant l'évacuation, le traitement et le transport du minerai de fer ,depuis sa sortie de la mine  jusqu'à la gare d'Arrossa.
Le minerai extrait à Ustelegi , sur le versant ouest de Larla , "etait transporté par un cable aérien long de 1,8 km jusqu'à une voie de roulage aménagée sur le flanc EST du Larla ( alt 444m).
Aucun vestige du cable aérien n'est plus conservé mais les bâtiments et les infrastructures de la station d'arrivée du câble sont encore visibles.
1/ Un grand bâtiment rectangulaire ( 15m x 6m) en pierres de grès cimentées est conservé sur 3m de hauteur
2/ Un bâtiment carré ( 3m x 3m) en pierres maçonnées est conservé sur toute sa hauteur. Les nombreuses attaches de fixation de panneaux électriques encore en place sur les murs indiquent qu'il s'agit du poste électrique de la machinerie du câble aérien .
3/ De nombreuses installations au sol ( grosses vis de fixation , dalles de béton, petit escalier ..) et un mur adossé au versant qui présente encore les logements des poutres qui formaient la charpente de la machinerie du câble
4/ Une trémie construite en pierres de grès taillées ouvrant sur la voie de roulage . Elle est composée d'un réservoir à minerai , d'une série de cinq cloisons distantes de 5 m et de seize ouvertures vers la voie, disposées régulièrement tous les 1,5 à 2 m. Une trappe maintenue par deux grosses vis permettait de contrôler la sortie du minerai lors du chargement des wagonnets .


Panneau n°8 : Le transport du minerai
1906-1914

Le minerai qui était acheminé par voie aérienne jusqu'aux trémies situées à la tête de la voie de roulage était ensuite transporté par roulage dans des wagonnets  jusqu'à un plan incliné .
Ce dernier permettait aux wagonnets chargés de regagner l'usine de Pikasari .
Le traitement que subissait la sidérite dans les trois fours de grillage de Pikassari donnait par décarbonation un minerai contenant 54% de fer.
Le carbonate grillé était ensuite expédié jusqu'à la gare ferroviaire d'Ossès ( aujourd'hui Saint Martin d'Arrossa) par le biais d'un second téléphérique.
Il était acheminé vers les hauts fournaux de Boucau (Landes), Fumel  ( Lot-et-garonne) et Pauillac (Gironde).

Les vestiges d'une grande part de ces aménagements sont conservés et encore visibles sur le flanc oriental du massif du larla.
La voie de roulage ( cote 444) se développe quasiment à l'horizontale sur 750m de long et était posée sur un chemin dont la largeur varie de 3 à 6m.
L'ouvrage entaille le versant de la montagne vers l'amont et présente , localement , des murs de soutènement en pierres sèches vers l'aval.

Sur la voie, les wagonnets étaient tractés par des mulets . En 1914 par exemple, neuf animaux étaient affectés à cette tâche . Il s'agit d'une mule et huit mulets parmi lesquels "Chubero", "Grand Noir", "Cambronne", "Blanc", "Petit Rouge " et "Petit Noir".
La voie proprement dite, c'est à dire les rails et les traverses a été démontée en intégralité. Le chemin sur lequel elle s'appuyait est en revanche en excellent état de con servation.


Panneau n°9 : Les mines récentes 
1895-1914

Recherches
Entre 1893 et 1899, huit galeries de recherche furent creusées sur le versant EST de Larla , à la base de la minéralisation de sidérite.
La majorité de ces travaux fut infructueuse : les travers-bancs recoupèrent des travaux anciens , se heutèrent à l'absence de minéralisation  ou d'une minéralisation trop pauvre.
Seuls trois travers-blancs ( X6-X7 et X8) servirent à l'exploitation de 1906-1914.

Exploitation.
A partir de 1893, les méthodes d'exploitation se rationalisent. Le filon est tout d'abord reconnu en profondeur  et en extension par le liais de traçages puis les secteurs sont abattus.
La circulation se fait par les puits de recherche . Des stots, c'est-à-dire des volumes de minerai laissés en place , sont préservés à la base des chantiers pour protéger les voies de circulation.

Abattage
Toutes les mines menées en roche dure ont systématiquement été ouvertes à la dynamite.
Les tirs étaient réalisés à l'aide de la perforation manuelle, du tirage à mèche ou électrique.
La perforation pneumatique fut utilisée dans un ouvrage de recherche , le travers-banc X9.

Exhaure et aérage.
L'exhaure , c'est à dire l'evacuation des eaux d'infiltration , n'était pas un souci important car la méthode choisie, du bas vers le haut, permettait de s'affranchir de toutes les contraintes d'accumulation d'eau dans les mines.
L'aérage était favorisé par les jonctions avec les anciens travaux, et lorsque cela était nécessaire, des ventilateurs à bras étaient installés dans les galeries.


Une illustration en photos de la randonnée




















































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